4924 km nous ont séparées pendant 4 mois. J'étais à Dakar au Sénégal et Lætitia était à Brouville en France.
Là-bas, je dessinais, je photographiais, j'écrivais, j'enregistrais, puis j'envoyais mes télégrammes.
Lætitia m'a répondu en poèmes, sur cette ville qu'elle découvrait au fil de ces notes.
La collaboration continue, toujours à distance. Le retour fait autant parti du voyage que le voyage lui-même.
"Soudoul gnibi touki dou nekh."

mardi 1 avril 2014



22.03.2014 Les écailleuses de poissons au marché de Soumbédioune, Corniche, Dakar.

Juste derrière moi, il y a la mer. Les pirogues rentrent vers 17h et déchargent le poisson. 
Les femmes attendent sur la plage, récupèrent le poisson et le vendent directement, à même le sable
sur des bout de bâches dépliées. Le poisson s'achète au tas, des tas de 3 ou 4 poissons, ce n'est pas au poids. 
Un tas de 4 lottes assez grosses coutent environ 2000 FCFA, soit 3 euros. Après on passe chez l'écailleuse.



23.03.2014 La nuit, en face de chez Fatou Peulh, rue 31 angle 18, Médina, Dakar.

Le bâtiment qui fait l'angle à gauche est la mosquée de la maison de Fatou Peulh.
L'entrée de la maison est juste à gauche de ce batiment, au niveau du petit arbre.
Chaque jour, Dia sort les tapis de prière sur le trottoir. 
Pour ne pas qu'ils s'envolent, il dépose de gros cailloux dessus.

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