Tambaambaalu signifie errer.
Aller sans but, une énergie libre.
Babacar vient de la médina et est photographe.
On voudrait marcher côte à côte,
faire des tambaambaalus dans la médina,
des moments d'errance à deux, en parallèle.
Regarder ensemble cette médina qu'il connaît,
que je commence à connaître.
Il mesure 2m, je mesure 1m60,
juste pour dresser un portrait de notre binôme.
Je lui dis que, peut-être, il y aura des tambaambaalus sans photo.
J'ai besoin de temps, de dessiner, de regarder, de vivre là.
Je lui dis que j'ai demandé à Abdoul si c'était envisageable de loger
quelques nuits à la médina chez Fatou Peul, la tante d'Abdoul.
Je voudrais pouvoir m'endormir là-bas, me réveiller là-bas.
«Je ferais des jaloux!» ajoute-il.
Fatou Peul accepte, me dit que je peux venir quand je le souhaite.
Elle organisera une petite place pour moi, dans son lit.
J'ai hâte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire