A la Médina, il y a toujours un bruit, une télé, une radio, un chant religieux,
un frottement de chaussures, un mouton, une porte qui grince, Fatou Peulh
qui crie d'une voix stridente à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit,
Amdy! AMDY! et Amdy qui, lassivement, répond: Wouah... Oui...
Kaay! Viens! apporte moi ci, apporte moi ça! Et Amdy qui vient, ses écouteurs
sur les oreilles, elle éteint la radio quand je me couche, l'allume quand je me lève,
récupère ma couverture, celle d'Amdy, se couvre le corps en entier, disparait.
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